La prison n’est plus un risque théorique pour les pirates, c’est désormais une réalité aux Etats-Unis. En 2005, le FBI et les autorités douanières américaines avaient infiltré et obtenu la fermeture du site EliteTorrents, l’un des plus gros trackers BitTorrent qui disposait à l’époque de plus de 130.000 membres. Daniel Dove, l’un des administrateurs du site arrêté et poursuivi par les autorités à la demande de l’industrie cinématographique, vient d’être condamné à 18 mois de prison, trois ans de liberté surveillée et 20.000 dollars d’amende.
Agé de 26 ans, Daniel Dove était le seul administrateur à avoir refusé de plaider coupable, mais un jury a reconnu sa culpabilité en juin dernier. Il était accusé surtout d’avoir fait la jonction entre EliteTorrents et un groupe de hackers bénévoles chargés de diffuser de nouveaux contenus piratés en exclusivité, grâce à un serveur FTP que Dove mettait à leur disposition. Il risquait jusqu’à dix années d’emprisonnement.
Ses complices ont tous plaidé coupable. Scott McCausland, qui s’était rendu célèbre en diffusant une version piratée de Star Wars : Episode III, a déjà purgé 5 mois de prison et 5 mois de « prison à domicile », et doit désormais respecter un an et demi de mise à l’épreuve. D’autres complices, âgés de 22 à 25 ans, ont également été condamnés.
En tout, huit condamnations ont été prononcées dans le cadre de l’opération D-Elite menée en 2005. Mais comme le note TorrentFreak, « ce coup de filet fédéral n’a pas abouti à une baisse générale de la disponibilité des trackers Bittorrent privés« .
« A la place, rapidement après l’opération des membres de EliteTorrents se sont répartis sur d’autres trackers, la principale différence étant que la plupart d’entre eux sont désormais hébergés hors des Etats-Unis« .
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous gratuitement à Artificielles, notre newsletter sur l’IA, conçue par des IA, vérifiée par Numerama !