Même s’il n’a pas réussi à faire baisser de moitié les redevances comme il l’avait demandé, Apple a au moins réussi à geler les montants de rétribution dûs aux éditeurs de musique, qui restent aux Etats-Unis à 9,1 cents par titre téléchargé sur iTunes ou une autre plateforme marchande de téléchargement de musique. Le Copyright Royalty Board a sauvé iTunes jeudi, en décidant dans l’après-midi après un an et demi de tractations de ne rien changer aux droits reversés pour les médias physiques et les téléchargements dits « permanents » (non locatifs) de MP3. La firme de Cupertino avait menacé de fermer sa boutique de musique en ligne si le montant des perceptions était réévalué à la hausse.

A titre de compensation, le Bureau chargé de fixer le montant des redevances dûs au titre des droits d’auteurs et droits voisins a décidé de fixer une nouvelle redevance de 24 cents par sonnerie téléchargée, et des pénalités de 1,5 % par mois de retard lorsque les distributeurs ne payent pas à temps les éditeurs de musique. Il a par ailleurs validé l’accord négocié avec les services de streaming ou d’abonnement, qui devront payer 10,5 % de leur chiffre d’affaires moins les droits d’exécution publique reversés aux labels.

Le statu quo décidé par le CRB arrange en fait à peu près tout le monde, puisque les uns craignaient que le montant augmente, quand les autres craignaient qu’il baisse. Comme dans toute bonne négociation, la poire a été coupée entre les deux prétentions. Apple pourra donc garder son service iTunes en ligne, et les maisons de disques pourront toujours compter sur la boutique qui domine 85 % du marché et devrait générer cette année plus de 2,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires.

Vous aviez eu chaud ?

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !