Selon l’AFP, le gouvernement aurait l’intention de nommer Jean-Claude Mallet à la présidence de l’Autorité de Régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Le gendarme des télécommunications, qui a notamment pour fonction de réguler le développement d’Internet en France, est actuellement présidé par Paul Champsaur, dont le mandat à la tête de l’Arcep expire à la fin de l’année.

Au delà du changement de personne, c’est un changement de profil qui se dessine, révélateur peut-être de la méfiance (voire de la défiance) qu’entretient le gouvernement vis à vis d’Internet et des nouvelles technologies. Alors que Paul Champsaur est un économiste issu de l’Ecole Polytechnique, spécialisé dans le financement des réseaux de distribution et de communication, Jean-Claude Mallet (53 ans) est un ancien secrétaire général de la Défense nationale qui a présidé l’an dernier la commission du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. L’homme de la situation pour « civiliser l’Internet« , comme l’a appelé de ses voeux le Président de la République.

Parmi ses dossiers, le prochain président de l’Arcep aura notamment pour charge de préparer la fusion éventuelle entre le CSA et l’Arcep, que le gouvernement souhaite mettre en place mais que Paul Champsaur refuse. Rebelle, l’actuel président s’est également opposé à Nicolas Sarkozy sur le dossier de la quatrième licence 3G, ou sur la loi Création et Internet. Proche des fournisseurs d’accès, il comprend bien les difficultés à filtrer Internet et à réguler les contenus. La culture militaire de Jean-Claude Mallet pourrait au contraire l’inviter à marcher plus droit.

Le président de l’Arcep doit être nommé par décret du Président de la République, après avis des commissions du Parlement compétentes en matière de télécommunications.

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