Les ventes de CD et de DVD musicaux ont baissé de 15 % en 2008, et génèrent pour la première fois un chiffre d’affaires inférieur au milliard d’euros.

C’est une barre symbolique qui vient d’être franchie. L’Observatoire de la musique a communiqué les premiers chiffres du bilan de l’année 2008 pour l’industrie du disque française, qui montrent que le marché du support musical en France est pour la première fois passé sous le milliard d’euros TTC de chiffre d’affaires.

Les ventes de CD audio et de DVD musicaux ont ainsi baissé de 15,1 % avec 70,5 millions d’unités vendues, pour un chiffre d’affaires de 987,6 millions d’euros (-16 %). Dans le détail, les albums ont baissé de 10,5 % en volume, et les singles continuent leur chute vers le néant (- 43,1 %) pour ne plus représenter que 2 % du chiffre d’affaires du CD audio.

Les disques les plus vendus l’an dernier ont été les albums de Francis Cabrel (Des roses et des orties), des Enfoirés (Les secrets des Enfoirés 2008), et de Christophe Maé (Mon Paradis).

Notez que ces chiffres ne représentent pas cependant l’intégralité du marché musical, puisqu’il faudrait y ajouter les chiffres d’affaires de la musique numérique (mobile et Internet) et celui de l’édition musicale, pas encore communiqués par l’Observatoire. En 2007, le marché de la musique numérique en France n’avait représenté que 40,2 millions d’euros, en progression de seulement 27,6 %. Cette année, il ne devrait pas être très supérieure.

Au troisième trimestre 2008, les ventes de téléchargement de musique avaient généré 14,4 millions d’euros, avec une part de marché du numérique de 7,1 %. Si l’on se base sur la même tendance, le marché de la musique enregistrée en France doit représenter environ 1,063 milliard d’euros sur toute l’année 2008, dont environ 75,5 millions d’euros pour la musique numérique.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !