L’opération symbolique a fait reculer la Nouvelle Zélande. « Devant le ridicule d’un gouvernement qui s’entête à vouloir déconnecter du Net des familles entières sans preuves valables ni procès« , dénonce la Quadrature du Net, le collectif « appelle les citoyens épris de liberté à procéder au » black-out » de leurs sites, blogs, profils, avatars, etc.« .
« Comme en Nouvelle-Zélande, seul pays avec la France où la » riposte graduée » devait être imposée par la loi, pour finalement être repoussée : le Net français s’il veut repousser cette loi imbécile et sa » liste blanche » de sites autorisés doit agir et se draper de noir« , demande la Quadrature du Net qui fournit toutes les explications et des bandeaux sur son site internet.
« C’est un signal fort qui illustre la bêtise et la dangerosité de cette loi« , estime Jérémie Zimmermann, le porte-parole de la Quadrature du Net. « .La « riposte graduée » fera condamner des innocents, sans preuve valable et sans procès. Elle ne fera pas gagner un centime de plus aux artistes et ne changera rien aux problèmes stratégiques et structurels à l’origine de la crise que traversent les industries qui la demandent« .
« Pour aller au bout de cette logique répressive, le gouvernement a déclaré qu’il imposerait de filtrer tous les accès wi-fi publics à une « liste blanche »1 de sites autorisés. Cela n’a pas de sens. Il faut réagir en montrant l’immensité de ce web décidé à ne pas devenir définitivement noir« .
Parallèlement, notre appel à auditionner Christine Albanel réunit déjà plus de 6500 membres. Etrangement, le seul de nos confrères à l’avoir relayé est… le Nouvel Observateur, dirigé par Denis Olivennes. Nos amis ne sont pas toujours où on croit :-)
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !