Mise à jour : Egalement opposé au texte, Lionel Tardy est victime de la même manœuvre de son groupe UMP, et reprend sensiblement les mêmes mots que M. Vanneste sur son blog.
Les débats n’ont pas encore repris que les méthodes autoritaires du gouvernement et du groupe UMP sont déjà dénoncées… en son propre sein. Le député Christian Vanneste, dont l’opposition à l’Hadopi s’est faite de plus en plus vive à mesure qu’avançaient les discussions sur le projet de loi Création et Internet, ne pourra pas s’exprimer ce soir lors de la discussion générale qui ouvre la seconde lecture à l’Assemblée Nationale.
« Je m’étais inscrit en fin de semaine dernière auprès de mon groupe politique, l’UMP, afin d’obtenir un temps de parole lors de la discussion générale sur le projet de loi en nouvelle lecture Création et Internet. Celui-ci passe à nouveau devant les députés cet après-midi« , nous raconte ainsi Christian Vanneste.
Mais « n’ayant aucune nouvelle du groupe -je les avais même relancé lundi matin-, je me suis rapproché du service de la séance en fin de matinée, qui m’a appris que ma demande n’avais pas été retenue par l’UMP. Je me suis fait retoqué…«
« Je me suis donc fait suspendre, sans avertissement, … ma connexion au micro de la tribune de l’Assemblée« , s’étrangle pour sa part Lionel Tardy, victime de la même censure. Il se dit aujourd’hui « la première victime de l’Hadopi« .
Le député estime que « cela préjuge mal des discussions à venir« , et « espère que ma connexion sera rétablie sous peu pour que je puisse m’exprimer sur ce texte« .
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