C’est une opposition radicale et peut-être un bras de fer entre deux générations de professionnels de l’industrie du cinéma qui s’opposent désormais autour du politiquement très controversé Michael Moore.
A droite, l’industrie du disque :
Pour Jack Valenti qui fera ses adieux à la MPAA en septembre, « le piratage a un impact dramatique sur les créateurs et les titulaires de droit d’auteur [aux Etats-Unis], et son sort dépend largement de l’engagement et de la résolution de toute l’industrie. Le partage de fichiers provoque des pertes financières énormes pour les entreprises du cinéma, des difficultés insoupçonnées pour soutenir les travailleurs, et coûte des milliers d’emplois« .
Et Valenti d’ajouter sous forme de menace : « Personne ne peut autoriser que ses droits soient volés, parce que si vous ne pouvez pas récupérer votre investissement, vous êtes exclus de l’industrie du film«
A gauche, Michael Moore :
« Est-ce une faute pour quelqu’un qui a acheté un film sur DVD de laisser un ami le regarder gratuitement ? Bien sûr que non. Ca ne l’a jamais été et ça ne le sera jamais. Je pense que l’information, l’art et les idées devraient être partagés« , affirmait ainsi le réalisateur dans le Sunny Herald.
« Je ne suis pas d’accord avec les lois de droit d’auteur et je n’ai aucun problème avec les gens qui téléchargent mon film et le partagent avec les gens tant qu’ils n’essayent pas de faire du profit sur mon travail. Je m’opposerait à ça« , a t-il précisé dans une conception très copy-left du copy-right.
Ne reste plus à Michael Moore et au public qu’à donner tort au président de la MPAA. Jack Valenti dit en effet qu’il ne pense pas « qu’il y ait un seul acteur ou réalisateur dans le monde qui croit que s’il ne combat pas le piratage, ça ne le dévorera pas dans le future« …
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !