Retourner vers une culture de start-up. C’est ainsi qu’a été présenté aujourd’hui le plan social visant à se séparer d’un peu moins de 500 employés de MySpace, l’une des plate-formes communautaires les plus populaires sur Internet. Selon les responsables du réseau social, l’objectif est d’être plus souple et plus réactif en ramenant le nombre total des salariés à un bon millier contre 1 600 auparavant.
Fondé en 2003, le site communautaire a connu une croissance pour le moins fulgurante. En deux ans, MySpace est parvenu à devenir l’un des sites les plus visités au monde, derrière des pointures comme Yahoo! ou MSN. Un succès qui a d’ailleurs suscité bien des convoitises puisqu’en juillet 2005, le site était racheté par le groupe de Rupert Murdoch, News Corporation.
Malheureusement pour le site, une nouvelle concurrence est apparue au fil du temps, à la fois dans le secteur du micro-blogging et du web en « temps réel », à l’image de Twitter, mais aussi dans l’univers des réseaux sociaux avec l’arrivée de Facebook. D’abord destiné aux étudiants américains, le site s’est finalement ouvert à tous en septembre 2006. Les difficultés ont alors commencé pour MySpace, jusqu’au croisement des courbes d’audience au printemps 2008.
Owen Van Natta, le nouveau CEO de MySpace depuis avril 2009, a ainsi expliqué dans un communiqué son intention de rendre la société à nouveau efficace et innovante. L’objectif est clair : empêcher de prendre l’eau davantage et revenir dans la course des réseaux sociaux. Du côté de News Corporation, même son de cloche : Jonathan Miller estime quant à lui que la structure de MySpace n’est absolument pas adaptée au marché.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !