Le studio Blizzard, filiale du groupe Vivendi, a pris une décision qui ne devrait pas réjouir ses clients, loin s’en faut. Fort du succès phénoménal du jeu massivement multijoeurs World of Warcraft, qui oblige les joueurs à souscrire à un abonnement payant, l’éditeur veut rendre tous ses jeux dépendants du net. Alors que le jeu en réseau local (LAN) a fait le succès des premiers titres de l’éditeur, StarCraft II ne pourra être joué qu’en solo, ou en multijoueur par Internet. Adieu les LAN Party qui ont fait le bonheur de toute une génération de joueurs autour des marshmallows et des bouteilles de Coca.

Blizzard veut imposer le passage via sa plateforme Battle.net, pour interdire aux copies piratées l’accès aux jeu multijoueurs, qui fait toute la saveur du titre. Ce sera le cas sur tous les jeux Blizzard édités à partir d’aujourd’hui, comme le futur Diablo III, dont les anciens opus avaient eux aussi gagné leur notoriété grâce aux parties endiablées en réseau local.

En plus de la lutte contre le piratage, Vivendi/Blizzard veut aussi imposer Battle.net comme une plateforme de référence pour les joueurs, contre la progression fulgurante de Steam (la plateforme de Valve) ou dans une moindre mesure d’Impulse, la plateforme de Stardock.

Très mal accueillie par les joueurs, la décision de supprimer le LAN de tous les jeux de Blizzard a fait l’objet d’une pétition, déjà signée par plus de 15.000 joueurs.

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