L’agence Xinhua rapporte que les autorités chinoises de contrôle de la presse et du droit d’auteur ont décidé d’interdire aux investisseurs étrangers de participer à l’édition de jeux en ligne « de toute forme » en Chine. L’Administation Générales de la Presse et de l’Edition (AGPE) et l’Administration Nationale du Droit d’Auteur ont signé une circulaire commune dans ce sens samedi dernier.
Les entreprises étrangères ne peuvent même pas participer indirectement à l’édition de jeux en ligne, puisqu’elles n’ont pas le droit de signer des accords commerciaux ou de support technique avec les éditeurs du pays.
Pour contrôler les jeux en ligne, qui peuvent notamment être utilisés pour diffuser des messages de protestation, seules les organisations et les individus qui reçoivent le blanc-seing de l’AGPE peuvent légalement opérer des jeux en ligne. Il ne s’agit pas uniquement des jeux d’argent, mais bien de toute forme de jeu.
Au début de l’année, l’éditeur chinois NetEase avait obtenu de l’administation le droit de lancer en Chine le jeu World of Warcraft, au prix d’un long processus de validation et de modifications substantielles du contenu. Les os et autres squelettes ont notamment été bannis. Mais le législateur chinois ne souhaitait pas que Blizzard puisse intervenir dans la gestion du jeu via une joint-venture avec NetEase.
Selon l’agence de presse chinoise, l’AGPE a déjà lancé une campagne contre les sites de jeu qui « présentent des contenus malsains« . Plus de 200 jeux ont fait l’objet d’une enquête, et 45 jeux hébergés à l’étranger qui opéraient sans l’autorisation de la Chine ont été bloqués.
L’AGPE estime que le marché du jeu en ligne représentera jusqu’à 27 milliards de yuans cette année, soit environ 2,7 milliards d’euros. Avec 338 millions d’internautes en 30 juin 2009, la Chine est le premier pays au monde présent sur la toile, devant les Etats-Unis et le Japon.
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