La police de Long Island a eu beaucoup de mal à rétablir l’ordre dans un centre commercial où la jeune vedette canadienne Justin Bieber devait signer des autographes. Il sortait cette semaine son premier album après s’être fait connaître sur YouTube en 2007. Impatientes, des milliers de jeunes filles en délire s’étaient rassemblées pour attendre Bieber, et finalement rompu les cordons de sécurité dans l’anarchie la plus totale. Totalement dépassés par les évènements, les policiers ont alors demandé une aide inédite au vice-président d’Island Def Jam Records, James Roppo, qui produit l’album du chanteur.
Après avoir décidé d’annuler la séance de dédicaces, la police a demandé à Roppo d’envoyer sur Twitter un message appelant les fans au calme. Pour des raisons inconnues, le producteur aurait refusé, et les policiers ont décidé de l’arrêter. « Nous lui avons demandé son aide pour faire partir la foule en envoyant un message sur Twitter« , explique un policier à la presse canadienne. « En ne coopérant pas avec nous, nous avons estimé qu’il mettait des vies en danger et faisait courir un risque au public« .
La police aurait également prévenu le jeune chanteur qu’il serait lui aussi arrêté s’il décidait d’entrer dans le centre commercial. Lui-même a envoyé deux messages sur Twitter, pour informer ses fans qu’il ne pourrait pas être présent, et pour leur demander de partir calmement. Sans effet.
Le directeur artsitique Chris Matyszczyk, qui publie un blog sur News.com, a obtenu une vidéo de l’évènement. Il note avec sarcasme que les agents de sécurité ont fini par trouver une méthode héritée du 20ème siècle pour informer la foule et la faire se disperser : un porte-voix.
Plus efficace que Twitter, apparemment.
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