Si le haut débit se porte plutôt bien dans l’Hexagone, avec 18,890 millions d’internautes raccordés (dont 95 % en ADSL) au 30 septembre 2009, on ne peut pas en dire autant du très haut débit. En effet, selon les derniers chiffres fournis par l’ARCEP, seuls 255 000 foyers français bénéficient d’une offre très haut débit. Une situation qui tranche nettement avec certains pays asiatiques, comme la Corée du Sud ou le Japon et leurs millions d’internautes en FTTH. Cependant, la situation pourrait bien se débloquer dans les prochains mois.
L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes estime que fin septembre, « plus de 4,5 millions de foyers se situent à proximité d’un réseau de fibre optique« . En dehors de la ville de Paris, « les déploiements de fibre optique par les opérateurs alternatifs dans les fourreaux de France Télécom représentaient de l’ordre de 700 km de câbles de fibre optique […] contre 300 km en décembre 2008« .
Le régulateur des télécoms considère donc que « plus de 500 000 foyers » situés en région parisienne et près des grandes agglomérations sont raccordables à terme. Cela représente donc une augmentation du câblage de plus de 130 % en moins d’un an.
Même constat du côté des immeubles équipés en fibre optique jusqu’à l’abonné (FTTH) et raccordé à au moins un opérateur. Le nombre total s’élève désormais à 36 000, « soit une progression de 9 % par rapport au 30 juin 2009« .Selon l’ARCEP, cela représente « 740 000 foyers (+ 14 % par rapport au 30 juin2009) éligibles aux offres très haut débit en fibre optique« .
En revanche, les immeubles équipés en fibre optique et raccordés par deux opérateurs ou plus sont moins d’une centaine. Cela représente environ 5 000 foyers. L’ARCEP note tout de même que si ce « chiffre demeure restreint à ce stade« , celui-ci « devrait croître significativement avec l’adoption […] de la décision relative aux modalités de l’accès aux lignes de communications électroniques à très haut débit en fibre optique« .
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