Mise à jour : les choses se précisent, puisque Google aurait également signé un accord avec Intel et Sony pour réaliser des magnétoscopes numériques basés sur Android, appelés Google TV. En plus de fournir le système d’exploitation, la firme de Mountain View serait également en charge de créer l’interface utilisateur de la set-top-box, qui intègrera un navigateur Google Chrome. Intel fournira des processeurs Atom, tandis que Sony assemblera l’ensemble du boîtier.
Article du 9 mars 2010 – Ca n’est encore qu’une étape précoce, mais elle va dans cette direction. Il y a un peu plus de trois ans, nous avions publié un article qui faisait le pari que Google devra proposer une GoogleBox pour lutter contre la concurrence des Freebox, LiveBox, NeufBox, DartyBox, et autres consoles de jeux vidéo qui offrent ou offriront l’accès privilégié à des services en ligne sur le téléviseur. « Avoir sa box sous le téléviseur, c’est aussi s’assurer la possibilité de proposer à l’écran les publicités AdSense qui comptent pour l’essentiel de son chiffre d’affaires« , écrivions-nous alors.
Or le Wall Street Journal indique que Google a noué un partenariat avec Dish Network, le deuxième opérateur américain de télévision par satellite, pour mettre au point une set-top-box basée sur une version allégée de son système Android. La box doit permettre de rechercher des programmes de télévision sur les chaînes diffusées par Dish et sur les services en ligne comme YouTube, grâce à une télécommande avec clavier.
Officiellement, il ne s’agit encore que d’une expérimentation précoce destinée à quelques employés privilégiés. Mais Google souhaite sans doute aussi profiter de ce type d’outis pour dynamiser ses nouveaux services Google TV Ads et Google Adsense for TV, qui permettent aux chaînes de télévision et aux annonceurs de se rejoindre sur une plateforme commune, comme les annonces sur sites web qui ont fait la fortune du moteur de recherche.
Pour imposer ce service à très forte valeur ajoutée, Google devra soi créer sa propre GoogleBox, soit s’en remettre (et c’est le scénario le plus probable) à des partenariats, essentiellement avec les FAI qui contrôlent la télévision sur IP.
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