Depuis sa création en 2000, le studio PopCam s’est fait une solide réputation dans les jeux vidéo en apparence sans ambition, mais parfaitement huilés pour séduire le grand public amateurs de petits jeux rapides à prendre en main. Ses deux plus gros succès sont le célèbre Bejeweled, présent sur un très grand nombre de plate-formes et vendu à plus de 50 millions d’exemplaires, et le plus récent Plants vs Zombies. Dans une longue interview accordée à CNET, le co-fondateur du studio John Vechey et son directeur David Roberts ont abordé la question des DRM, très sensible au moment où les consommateurs vont se plaindre de leurs effets néfastes sur les sites marchands.

« Nous avons des DRM sur nos jeux, mais c’est assez soft« , reconnaît Roberts. « Il y a des cracks partout pour nos DRM. Ma philosophie est la même à PopCap que celle que j’avais en arrivant. Mettez-en assez pour nous protéger, mais ne gênez pas avec ça nos vrais clients qui payent. Et c’est une ligne difficile à tracer« .

Il raconte ensuite une expérience menée à l’époque des disquettes 3″1/2, où la société pour laquelle il travaillait avait imposé des systèmes de protection tellement compliqués que le service clients était débordé d’appels. « Lorsque nous l’avons enlevé, les ventes ont décollé« , raconte Roberts. « Donc il est devenu clair que des DRM encombrants pouvaient être pires que ce que contre quoi ils sont censés vous protéger« .

« Nous vendons nos jeux 20$. Si les gens sont déterminés à les voler, ils les voleront« , reconnaît le patron de PopCam. Alors pourquoi mettre des DRM en premier lieu, même s’ils sont peu « encombrants » et donc totalement inefficaces ?

C’est qu’en réalité les DRM ne cherchent pas à empêcher le joueur féru de technologies de pirater le jeu vidéo. Ils doivent empêcher tonton George de faire une copie du jeu pour le fils de la voisine. « Votre grand-mère ne va pas aller sur BitTorrent chercher [un crack]« , résume Roberts.

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