Comme de nombreux autres réseaux sociaux sur le web, Facebook autorise les internautes mineurs de plus de 13 ans à venir s’inscrire sur le site et créer un profil personnel pour retrouver des amis et s’en faire de nouveaux. Cependant, le site communautaire américain sait que certains jeunes peuvent éventuellement être confrontés à des contenus inappropriés, voire à des messages désobligeants d’autres membres du réseau.
Pour remédier à ce problème, Facebook a mis en place par le passé une série de mesures afin d’assurer à chaque mineur un cadre aussi sain que possible. Fin 2009, le réseau social a par exemple accepté de collaborer avec différents organismes spécialisés dans la protection de l’enfance. Auparavant, le site avait déjà fermé plus de 3 100 profils problématiques, en s’appuyant sur une loi américain, l’e-STOP.
Cette fois, Facebook a décidé de franchir un pas supplémentaire en coopérant avec le « Child Exploitation and Online Protection Centre », ou CEOP, une agence gouvernementale britannique lancée en 2006 et spécialisée dans les enquêtes nationales et internationales afin de trainer les délinquants pédo-pornographes devant les tribunaux britanniques.
Concrètement, cette coopération entre Facebook et le CEOP va se traduire par une application qui permettra de rajouter un bouton « ClickCEOP » qui permettra d’alerter l’agence gouvernementale en cas de contenu ou de message problématique. Selon le CEOP, ce bouton est avant tout destiné aux mineurs âgés entre 13 et 18 ans.
Pour l’heure, Facebook n’a pas indiqué si cette initiative s’étendra à d’autres pays. Pour l’heure, l’opération va donc concerner uniquement le Royaume-Uni. « La page Facebook du CEOP contiendra des sondages, des alertes et des mises à jour » annonce l’organisation. Pour rester attractive, la page du CEOP abordera aussi des sujets importants aux yeux des adolescents, « comme les célébrités, la musique et les examens« , toujours en faisant « le lien avec les problématiques de la sécurité en ligne« .
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