Lorsque M. et Mme Meléndez ont prénommé leur nouveau né Israel, ils ne se doutaient probablement pas que des années plus tard ce choix allait rendre leur fils riche. Soucieux de communiquer sur les médias sociaux, l’état d’Israël a en effet racheté le nom d’utilisateur @Israel que Israel Meléndez avait ouvert sur Twitter en 2007. Sans révéler la somme exacte, l’heureux chanceux a indiqué au journal espagnol Público qu’il y avait « cinq zéros » sur le montant du chèque.
En principe, les conditions d’utilisation de Twitter interdisent la revente des comptes, pour éviter le cybersquatting. Mais selon Meléndez, la société aurait elle même conseillé l’état d’Israël pour trouver une solution. « Ils n’autorisent pas la vente de comptes, donc ils leur ont dit d’acheter l’utilisateur. Au bout du compte ça revient au même, mais ça n’est pas illégal« , explique-t-il. Il a en fait transmis le mot de passe du compte pour permettre à l’Etat de le supprimer et de le recréer aussitôt. « Je les ai eu au téléphone, je leur ai donné le mot de passe, ils ont vu que ça marchait et ils m’ont donné un chèque au consulat« , raconte-t-il.
Après l’avoir créé, Meléndez n’avait que très peu utilisé son compte Twitter @israel, inondé de messages critiques à l’égard du gouvernement israélien. C’est lorsqu’il a un jour consulté ses messages privés après plusieurs mois d’inactivité qu’il a découvert un message du cabinet de Binyamin Netanyahu, qui lui demandait s’il était vendeur.
Désormais, le compte @Israel est décrit comme « la page Twitter officielle du Ministère Israélien des Affaires Etrangères, entretenu par Chaim Shacham, Directeur du Département de l’Information et d’Internet du Ministère des Affaires Etrangères« .
Le nom @France, quant à lui, n’existe pas. Lorsque l’on tente d’y accéder, une page Twitter prévient que le compte a été suspendu.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.