L’existence de Mulve aura été de courte durée. Apparue la semaine dernière, l’application était présentée comme un véritable Napster anti-Hadopi, dans la mesure où elle ne s’appuyait pas sur l’architecture peer-to-peer pour fonctionner. De cette façon, le logiciel apparaissait comme une solution intéressante pour les internautes français, afin d’échapper à la collecte des adresses IP menée par Trident Media Guard (TMG).
Dans une actualité publiée hier, Torrentfreak nous apprend que le site du projet a reçu une mise en demeure de la RIAA sur la base du Digital Millennium Copyright Act (DMCA). L’association interprofessionnelle américaine a profité de l’hébergement d’un petit élément sur un hébergeur américain, Hostgator, pour envoyer ses avocats en première ligne.
Et cela, alors qu’aucun fichier illicite n’est hébergé par les responsables de Mulve. À nos confrères, un représentant de Mulve a expliqué que « le site devait être mis hors-ligne« , au moins pour avoir le temps de se réorganiser avant de revenir en ligne. Avant sa fermeture, le site recevait 30 000 visiteurs quotidiens.
Pour fonctionner, Mulve s’appuyait sur les serveurs et la bande-passante de Vkontakte, un réseau social assez populaire en Russie. Cela permettait d’assurer des débits assez importants aux internautes utilisant le logiciel. Au total, Mulve affirmait offrir un accès à près de 10 millions de titres. Une activité conséquente qui aura finalement attiré l’attention de la RIAA.
Dans le cas contraire, si Mulve ne revient pas en ligne, nul doute que de nouveaux projets se feront connaître pour prendre la place laissée vacante. D’ailleurs, une application open source (sous licence MIT) nommée pirate.exe est apparue au début du mois sur Google Code. Développé par un programmeur danois, le projet veut également exploiter la bande-passante de Vkontakte pour télécharger des fichiers.
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