Facebook a finalement réagi aux informations diffusées dans la presse. Le Wall Street Journal expliquait en effet hier que certaines applications ont envoyé des données privées, comme l’identifiant utilisateur, à des annonceurs. Pour le réseau social, cette affaire est exagérée dans la mesure où cet identifiant ne permet pas d’accéder à des informations confidentielles.

La polémique aurait-elle pris des proportions trop importantes ? Dans un article publié sur le blog officiel des développeurs de Facebook, Mike Vernal a estimé que les « informations de la presse avaient exagéré les implications sur le partage de l’identifiant des utilisateurs. Connaître un identifiant utilisateur ne permet à personne d’accéder à des informations privées sans le consentement explicite d’un membre« .

Hier, le Wall Street Journal publiait dans ses colonnes un long article expliquant que certaines des applications les plus populaires sur Facebook envoient l’identifiant des utilisateurs du réseau social à des annonceurs, notamment lorsqu’ils cliquent sur des publicités. Si cet identifiant ne permet effectivement pas d’accéder à des données privées, il peut être exploité pour obtenir un profilage plus précis des internautes.

Et pour démontrer que cette affaire n’était pas si grave que ça, Facebook a levé les restrictions appliquées à certains éditeurs de jeux. C’est notamment le cas de la société LOLapps Media Inc, qui a vu ses applications bloquées pendant deux jours. Une mesure préventive permettant au réseau social d’enquêter sur la nature de ces fuites.

Les informations révélées par le Wall Street Journal pourraient coûter cher à Facebook. Avec l’arrivée prochaine de Google Me, une « couche » sociale selon les propres termes du PDG de Google, le réseau social fondé par Mark Zuckerberg essaie d’élargir son horizon en s’ouvrant au « social gaming« . Rappelons que Facebook a publié en août dernier une offre d’emploi en ce sens.

De plus, une étude publiée par le NPD Group avait révélé que plus de 10 % des joueurs sur les réseaux sociaux ont déjà dépensé une petite somme d’argent. L’an dernier, cela représentait plus de 2,2 milliards de dollars (1,74 milliard d’euros) dépensés sur des applications comme FarmVille. D’ici trois ans, ce montant doit dépasser les 6 milliards de dollars. Dans ses conditions, Facebook a tout intérêt à calmer d’éventuelles polémiques sur la vie privée. Et à se présenter comme une plate-forme sûre.

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