Cette affaire n’aurait-elle été finalement qu’une tempête dans un verre d’eau ? Alors que Street View doit être lancé le mois prochain en Allemagne, Google est revenu aujourd’hui sur la consultation publique démarrée fin août. L’entreprise américaine avait en effet mis à disposition des Allemands un formulaire en ligne leur permettant d’indiquer s’ils souhaitaient flouter leur habitation.
« Depuis avril 2009, les citoyens allemands ont eu la possibilité de demander le floutage de leur habitation sur Street View, avant le lancement du service. Au début, ils pouvaient se signaler en nous écrivant une lettre et depuis quelques mois nous avons lancé un outil spécifique pour faciliter le processus. Nous avons travaillé en coopération avec les autorités chargées de la protection des données pour répondre à tous les standards de confidentialité allemands » a expliqué Google dans un article publié aujourd’hui.
Manifestement, les Allemands ne se montrent pas plus inquiets que d’autres au principe de cartographie virtuelle des villes du monde. Selon les chiffres avancés par l’entreprise américaine, moins de 3 % des ménages (2,89 % très exactement) ont démarché Google pour obtenir le floutage de leur habitation. Cela représente 244 237 ménages sur un total de 8 458 084.
Toute la population allemande n’était pas concernée par cette enquête. Google s’est concentré sur les ménages des vingt plus grandes villes allemandes dans la mesure où le contenu du service ne concernera, au début du moins, que ces aires urbaines.
L’arrivée de Google Street View en Allemagne a suscité une certaine résistance de la part des autorités. Début août, le responsable de la protection des données privées de la ville de Hambourg, l’une des villes concernées par ce projet de cartographie virtuelle, avait estimé que Street View ne répondait pas encore totalement aux normes de confidentialité allemandes.
Street View propose à l’heure actuelle deux types de floutage. Le premier concerne les visages humains apparaissant sur les clichés. Le second porte sur les plaques d’immatriculation des véhicules. Si le système remplit son office dans la majorité des cas, Google offre un outil de signalement au cas où le floutage serait imparfait ou manquant.
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