Le département de la défense aux États-Unis a finalisé la conception de son nouveau supercalculateur. Baptisé Condor, il repose sur 1 760 PlayStation 3. Le supercalculateur aura pour mission de traiter les données récoltées par les satellites d’observation. La PS3 a déjà servi à d’autres projets que le jeu vidéo, comme le calcul distribué pour la recherche scientifique.

C’est une manière comme une autre de démontrer les capacités de la PlayStation 3. Aux États-Unis, le département de la défense vient de finaliser la conception d’un nouveau supercalculateur. Baptisée Condor, la machine repose sur 1 760 consoles PS3. Le supercalculateur peut ainsi accomplir pas moins de 500 billions d’opérations par seconde.

Il ne s’agit pour autant pas du supercalculateur le plus puissant du monde. Il en existe des plus performants dans le monde scientifique, en particulier aux États-Unis, en Chine, au Japon, en Allemagne ou encore en France. Mais selon l’Air Force, le supercalculateur Condor est le plus puissant en possession de l’armée américaine. D’après Clubic, il se classe en 33ème position du classement des supercalculateurs.

La conception du Condor n’a pas particulièrement été onéreuse, selon l’US Air Force. Les composants utilisés ont coûté au total deux millions de dollars. Cela représente un prix vingt fois moins élevé par rapport à un même supercalculateur utilisant des composants classiques. Le développement a pris trois ans, et le rôle du Condor sera l’analyse et le traitement des images fournies par les satellites d’observation.

Ce n’est pas la première fois que la puissance de la PlayStation 3 est mise à profit pour d’autres activités que le jeu vidéo. En 2008, nous indiquions que Sony avait eu la bonne idée d’utiliser les performances de sa console dans le cadre du programme Folding@Home. À l’époque, plus d’un million d’utilisateurs ont participé au projet à travers leur PS3.

Le programme Folding@Home est issu de l’université de Stanford. Il permet de mettre en commun la puissance des machines (ordinateurs, consoles…) pour de traiter de façon collaborative des informations afin d’aider la recherche à découvrir des pistes pour traiter des maladies graves. Parmi celles-ci, nous retrouvons Parkinson, Alzheimer ou encore Huntington.

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