Point de convergence entre la télévision et le web, la Google TV devrait arriver en France l’an prochain. C’est ce qu’a déclaré Jean-Marc Tassetto, le directeur général de Google France, lors d’un entretien avec Le Figaro. L’arrivée de la Google TV se fera dans un contexte difficile, face aux ayants droit et aux chaînes télévisées françaises.

Il faudra attendre une année supplémentaire avant de découvrir la plate-forme interactive entre la télévision et le web imaginée par Google. Dans un entretien publié ce jeudi sur Le Figaro, le directeur général de Google France, Jean-Marc Tassetto, a indiqué que le lancement de Google TV en France aura lieu en 2012. C’est un calendrier sensiblement différent que celui présenté l’an dernier par Eric Schmidt.

L’entretien, qui aborde plusieurs thématiques, a été un exercice dans lequel le jeune directeur – il est en poste depuis trois mois – s’est efforcé de rassurer. Sur l’arrivée de Google TV, Jean-Marc Tassetto a rappelé que l’ambition de cette nouvelle plate-forme n’est pas de « cannibaliser le marché publicitaire mais au contraire [de] le développer en attirant de nouveaux petits annonceurs« .

Selon lui, il y a une vraie « opportunité de développement dans la catch-up TV et la vidéo à la demande« . Une opportunité à portée de main grâce aux outils proposés par le géant du web, a-t-il poursuivi. « C’est un sujet sur lequel la France peut jouer un rôle, car notre pays est en pointe sur l’IP TV« .

L’évolution du calendrier de sortie de Google TV en Europe tient peut-être aux récentes difficultés de la plate-forme interactive. En décembre, le New York Times avait obtenu une information selon laquelle l’entreprise américaine avait demandé à ses partenaires industriels de retarder le lancement de leurs téléviseurs connectés, afin d’améliorer son système.

Google TV devra également composer avec la surveillance attentive du ministère de la culture. Frédéric Mitterrand avait mis l’accent sur le fait que « les nouveaux services comme la Google TV ne sauraient se développer sans respecter les droits […] des créateurs, des producteurs et des diffuseurs, et notamment ceux qui imposent de recueillir l’autorisation des ayants avant de donner l’accès à des contenus audiovisuels« .

Surtout, le nouveau service du géant du web devra gérer l’hostilité des chaînes télévisées françaises. Celles-ci, guère ravies d’affronter un concurrent comme Google, ont prévu un cadre très strict concernant l’affichage de services tiers sur les téléviseurs connectés. Cette frilosité dépasse très largement les frontières françaises, puisque les chaînes américaines ne voient pas Google TV d’un bon œil.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !