Les efforts de Sony contre le jailbreak de la PlayStation 3 se poursuivent sans relâche. La semaine dernière, la firme japonaise avait remporté une première victoire devant les tribunaux américains, en obtenant une ordonnance restrictive contre GeoHot, l’un des premiers hackers de la console de salon. En parallèle, Sony s’attaque aux sites hébergeant les outils nécessaires au contournement des protections de la PS3.
Le site de programmation collaborative GitHub a ainsi reçu le 27 janvier dernier une demande de retrait de Kilpatrick Townsend & Stockton LLP, un cabinet d’avocats chargé de défendre les intérêts de Sony Computer Entertainment America (SCEA). Cette demande a visé sept pages web dans lesquelles des utilisateurs proposaient des informations pour télécharger des outils permettant de jailbreaker la PS3.
Dans sa missive, le cabinet d’avocats précise que les liens en question portent sur des firmwares modifiés pouvant contourner les contrôles d’accès et les mesures de protection de la protection intellectuelle mis en place sur la PlayStation 3. Pour en obtenir le retrait, Kilpatrick Townsend & Stockton LLP s’est appuyé sur le Digital Millennium Copyright Act (DCMA), une loi américaine interdisant le contournement des DRM.
Parmi les liens retirés sur GitHub, nous retrouvons notamment PS Groove, la version open source de PS Jailbreak, et les outils permettant de compiler un firmware modifié (ps3keys, ps3tools, ps3utils). Les pages portant sur cWAKEDR, Iv2patcher et GaiaManager ont également été supprimées. Reste désormais à Sony à mettre la pression sur les innombrables sites diffusant ces différents outils. Au risque de favoriser la manifestation de l’effet Streisand.
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