Google poursuit son travail de numérisation des oeuvres de l’esprit. Après avoir démarré en 2004 avec les livres, le géant du web s’attaque désormais aux toiles de maîtres. L’Art Project permet de visiter virtuellement dix-sept musées partenaires. Au total, plus de 1 000 toiles sont visibles sur le site en très haute résolution.

Les efforts de Google pour numériser le patrimoine culturel de l’humanité ne s’arrêtent pas seulement à la littérature. Alors que le géant du web a déjà scanné plus de 15 millions d’ouvrages depuis 2004, date à laquelle Google Books a démarré, la firme américaine veut désormais étendre son action aux beaux arts. Avec Art Project, Google souhaite ainsi virtualiser les plus prestigieux musées du monde.

Pour l’heure, Google a signé des partenariats avec dix-sept musées internationaux. Parmi ces derniers, citons le Château de Versailles, le MoMA de New York, la National Gallery de Londres, la Galerie des Offices de Florence ou encore la Gemäldegalerie de Berlin. L’Art Project propose aussi des visites numériques dans des musées espagnols, tchèques, néerlandais et russes.

Mais le véritable intérêt d’Art Project n’est pas de se balader dans les différents musées du monde. C’est de pouvoir admirer les œuvres en très haute résolution, de chez soi et au calme. La résolution proposée par le service de Google est nettement à la hauteur, puisque les clichés peuvent atteindre jusqu’à 7 milliards de pixels. Idéal pour observer de très près une peinture.

Au total, plus de 1 000 toiles peuvent être observées grâce à Art Project. Ce nombre sera évidemment amené à évoluer dans les mois à venir, à mesure que Google persuadera d’autres musées de numériser leurs collections. Google offre aussi la possibilité de composer sa propre collection d’œuvres. Il suffit de s’identifier avec son compte.

L’Art Project offre également des informations complémentaires pour chaque peinture, pour accompagner les visiteurs virtuels. Sur le côté, il est possible d’accéder à une description technique de la toile (titre de l’œuvre, date de création, nom du peintre, dimensions…), à des vidéos et à des informations sur l’auteur ou le musée. Des options de partage (Facebook, Twitter, mail, Buzz) sont également disponibles.

Si le projet suscitera l’enthousiasme des amateurs d’art, des points restent à améliorer. Dans la foire aux questions mise en place par Google, il est expliqué que certaines parties d’un musée ou certaines toiles peuvent être floutées. Google explique que ce floutage a été nécessaire pour des raisons de propriété intellectuelle.

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