Poursuivi par Sony pour avoir jailbreaké la PlayStation 3 en 2010, GeoHot est actuellement entendu par la justice américaine. Le tribunal de San Francisco a autorisé Sony à saisir le matériel informatique du hacker, dont ses disques durs, afin de les analyser. Son avocat a cherché à s’y opposer, pour garantir la vie privée de son client.

Sony poursuit ses investigations dans l’affaire du jailbreak de la PlayStation 3. Après avoir obtenu fin janvier une ordonnance restrictive contre George « GeoHot » Hotz, la société nippone va maintenant s’attaquer à l’analyse des disques durs de l’accusé. Le but de la manœuvre est de collecter toutes les données relatives au contournement des protections de la console de salon.

L’action en justice menée contre les auteurs du jailbreak de la PlayStation avait également débouché sur la saisie du matériel informatique de GeoHot. Le tribunal fédéral de San Francisco avait en effet demandé à George Hotz qu’il remette l’ensemble de son équipement informatique, en particulier les disques durs, afin que Sony puisse mener son expertise.

Ce jeudi, l’avocat de George Hotz a cherché à s’opposer à cette enquête, sans succès. Stewart Kellar avait alors rappelé que Sony allait pouvoir accéder et lire l’ensemble des fichiers contenus dans les disques durs de son client. Même ceux n’ayant absolument rien à avoir avec le jailbreak de la console et le contournement des mesures techniques de protection.

Depuis sa mise en examen, George Hotz a coopéré avec le tribunal. Il a retiré les contenus incriminés de son site web et de la plate-forme YouTube. GeoHot n’a également plus le droit de communiquer des informations sur le jailbreak de la PS3.

GeoHot, déjà connu pour avoir cassé l’iPhone en 2007, s’était intéressé assez rapidement à la PlayStation 3. Celle-ci, contrairement à la Xbox 360 et à la Nintendo Wii, avait réussi à résister pendant plusieurs mois aux assauts des hackers. GeoHot avait réussi à ouvrir une première brèche au début de l’année 2010, en modifiant physiquement la console.

une comparateur meilleur vpn numerama

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !