Près de trois ans après l’arrivée de Street View en Europe, c’est au tour de Microsoft de s’intéresser au Vieux Continent. Le géant américain a démarré son programme Streetside, un service de navigation virtuelle sensiblement identique à celui proposé par Google. Mais contrairement à la firme de Mountain View, Microsoft veut jouer la carte du respect de la vie privée et donner une leçon à son rival.
Alors que Street View a un réel déficit d’image dans le monde, Microsoft tient à montrer qu’il prend très au sérieux les inquiétudes des internautes. L’entreprise américaine a donc mis à disposition une feuille de route permettant de savoir quand et où rouleront les quatre voitures du programme Streetside. En ce qui concerne la France, les véhicules circuleront à Paris entre mars et juin 2011.
Mais surtout, Microsoft ne veut pas répéter les mêmes erreurs que Google. Selon The Telegraph, le géant américain a travaillé en étroite collaboration avec des organisations spécialisées dans la protection de la vie privée, comme Privacy International et Big Brother Watch. De plus, selon les pays concernés, Microsoft travaille avec les autorités de protection des données.
Dans la foire aux questions anglophone, Microsoft explique par ailleurs qu’il communiquera à travers la presse régionale pour annoncer son arrivée. Les collectivités locales seront mises au courant et Microsoft fait savoir qu’il mettra à disposition un numéro d’assistance gratuit permettant de fournir des renseignements sur le programme Streetside.
« Nous avons examiné les règles de confidentialité et la réglementation pour nous assurer que nos activités liées aux images au niveau de la rue sont conformes aux lois en vigueur qui régissent l’acquisition et la publication des images. Nous communiquons également de façon proactive avec la collectivité pour l’informer du projet et lui faire part de notre approche » explique Microsoft.
L’arrivée de Streetside en Europe arrive dans un contexte un peu particulier. Le leader de la navigation virtuelle, Street View, a été condamné en France à une amende de 100 000 euros à la suite d’une enquête menée par la CNIL. En Suisse, la justice a imposé à Google d’améliorer drastiquement son logiciel de floutage afin de masquer correctement les visages et les plaques d’immatriculation.
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