Barack Obama va discuter ce soir avec les internautes américains sur Facebook. Féru de nouvelles technologies, le président américain pourrait bien inspirer les personnalités politiques françaises. En effet, ces interventions ne sont à l’heure actuelle pas comptabilisées par le CSA comme temps de parole.

On le présente régulièrement comme un président web 2.0. Au cours de l’élection présidentielle de 2008, Barack Obama a en tout cas démontré une maîtrise certaine des réseaux sociaux. Son équipe de campagne a su manier judicieusement les nouvelles technologies pour organiser les actions militantes et développer sa popularité. Trois ans plus tard, le président américain compte bien recommencer.

Barack Obama sera en effet présent dans les locaux de Facebook à 13h45 (heure locale de Californie, 22h45 en France) pour répondre aux questions des internautes américains. Le thème de ce rendez-vous entre le président et les Américains sera axé sur la politique économique menée par son administration. Nul doute cependant qu’il sera également question de la présidentielle américaine de 2012.

De façon générale, Barack Obama entretient de bonnes relations avec les pontes des sociétés high tech. En février dernier, le président américain avait d’ailleurs déjeuné avec plusieurs chefs d’entreprise de la Silicon Valley. Nous retrouvions ainsi Eric Schmidt (Google), John Chambers (Cisco), Larry Ellison (Oracle), Carol Bartz (Yahoo), Dick Costolo (Twitter), Mark Zuckerberg (Facebook) et Steve Jobs (Apple). La porosité entre les deux milieux est de notoriété publique.

L’exercice auquel va se prêter Barack Obama, très apprécié sur Facebook avec plus de 19,3 millions de fans, n’est en tout cas pas banal. Il pourrait toutefois donner quelques idées en France, à l’approche de l’élection présidentielle de 2012. En effet, le temps de parole comptabilisé par le CSA dans les médias audiovisuels (télévision, radio) pendant les périodes électorales ne l’est pas sur Internet.

En conséquence, une initiative de ce genre revêt un intérêt non négligeable pour les candidats cherchant à gagner en visibilité tout en s’affranchissant des règles du CSA. Il faut dire aussi que les membres du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel auraient bien du mal à surveiller l’ensemble des interventions de tous les candidats sur le web. Un travail très franchement impossible à mener à bien.

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