Mark Zuckerberg a de grands projets pour son réseau social. Il souhaite faire de Facebook un outil éducatif pour les plus jeunes internautes. Mais pour cela, il faut lever certaines barrières légales afin de permettre aux plus jeunes enfants de s’inscrire sur Facebook.

Particulièrement populaire chez les jeunes, le réseau social Facebook séduit aussi les classes d’âge plus avancées. Mais six ans après le lancement du site communautaire, le tableau n’est pourtant pas parfait. En effet, la législation actuelle empêche Facebook d’ouvrir ses portes en grand pour les enfants de moins de 13 ans. Une situation que le réseau social aimerait changer au plus vite.

CNN rapporte dans son édition du vendredi la tenue d’un récent sommet portant sur l’innovation dans l’éducation. Parmi les intervenants se trouvait Mark Zuckerberg, le fondateur et directeur de Facebook. Il a avancé l’idée d’une révision de la Children’s Online Privacy Protection Act (COPPA) afin de faciliter l’inscription des enfants de moins de 13 ans sur les réseaux sociaux.

Durant son intervention, Mark Zuckerberg s’est dit convaincu que les outils sociaux comme Facebook peuvent offrir de nouveaux moyens pour enseigner le savoir aux enfants. À cause des restrictions actuelles, Facebook n’a pas vraiment eu l’occasion de creuser dans cette voie-là. Si elles sont levées, le site communautaire assure que d’importantes précautions seront prises pour assurer la sécurité et la tranquillité des plus jeunes.

En 2009, Facebook a installé un conseil consultatif de sécurité chargé de préserver les mineurs. Cinq organismes actifs en Amérique du Nord et en Europe avaient alors accepté de rejoindre l’initiative du réseau social, afin d’offrir leur expertise. Le site américain a également conclu des accords avec différents organismes gouvernementaux, comme le CEOP au Royaume-Uni.

À l’heure actuelle, la politique de confidentialité de Facebook indique que « les enfants de moins de 13 ans ne doivent pas s’inscrire sur Facebook ni nous fournir d’informations personnelles les concernant. Si nous apprenons avoir recueilli de telles informations personnelles d’un enfant de moins de 13 ans, nous supprimerons ces informations dans les plus brefs délais« . Des règles qui, dans les faits, n’empêchent aucunement l’inscription des internautes les plus jeunes.

Contraint par la législation américaine, Facebook s’emploie donc à fermer autant de comptes que possible pour dissuader les enfants de moins de 13 ans de s’inscrire sur le site. Les efforts de la plate-forme sociale sont toutefois très relatifs, puisqu’elle demeure particulièrement attractive malgré les nombreuses critiques formulées à son encontre.

Cette tendance ne ravit pas particulièrement la Commission européenne, qui pourrait contester le projet de Mark Zuckerberg. En effet, elle appelle régulièrement les éditeurs de ces services à renforcer encore et toujours leur politique en matière de confidentialité. Il n’est pas certain que l’ouverture du site aux plus jeunes d’entre nous aille dans le sens souhaité par la Commission.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.