Le piratage qu’a subi Sony le mois dernier va lui coûter très cher. Un peu plus d’une semaine après le redémarrage des serveurs de jeu, l’entreprise japonaise a commencé à évaluer le préjudice causé par la mise hors-ligne pendant près d’un mois du PlayStation Network, de Qriocity et du Sony Online Entertainment. Selon les premiers calculs, le coût du piratage est de 121,5 millions d’euros.
Alors que Sony présentera jeudi prochain le détail de ses résultats pour l’année fiscale 2010-2011 ainsi que les prévisions pour l’année en cours, le groupe japonais a publié lundi une estimation (.pdf) de ses résultats consolidés. Sony indique que le coût connu de l’intrusion non autorisé sur son réseau est estimé à 14 milliards de yens (121,5 millions d’euros).
À plus long terme, la facture finale du piratage des serveurs de Sony pourrait s’alourdir davantage. En effet, le programme de compensation, la mise en place d’une police d’assurance, l’enquête visant à retrouver les auteurs et les frais de justice sont des dépenses directement liées au piratage du PlaySation Network et des différents services en ligne de Sony. Sans parler de l’impact du piratage sur les clients eux-mêmes.
Plus globalement, le bilan de l’année fiscale 2010-2011 de Sony se termine sur un très net déficit : 2,26 milliards d’euros (260 milliards de yens). Une situation qui n’est guère surprenante, dans la mesure où le tremblement de terre et le séisme du mois de mars pèsent lourd sur l’économie du Japon et sur le chiffre d’affaires des entreprises. Les effets de la catastrophe naturelle devraient se répercuter encore sur les prochains bilans de Sony.
En février, Sony espérait finir l’année avec un bénéfice de 607,7 millions d’euros (70 milliards de yens).
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