Depuis que le Kinect est sorti dans le commerce, nombreuses ont été les actualités à évoquer les utilisations détournées du dispositif de détection de mouvements de la Xbox 360. Son emploi classique, à savoir jouer à un jeu vidéo sans aucune manette, a pratiquement été éclipsé par l’ingéniosité de certains développeurs, qui se sont amusés à mettre au point de nouvelles fonctionnalités ou à porter le dispositif sur d’autres systèmes.
Devant l’engouement des développeurs et des joueurs, Microsoft a mis à disposition le kit de développement (SDK) nécessaire pour concevoir des applications Windows compatibles avec le Kinect. Deux versions sont disponibles, en fonction de l’architecture (32 ou 64 bits). Un ordinateur sous Windows 7 est nécessaire, ainsi qu’un processeur double-cœur de 2,66 GHz, le support de DirectX 9.0c et d’une mémoire vive d’au moins 2 GB.
La sortie du SDK du Kinect pour Windows a du sens. D’abord réticent de voir son dernier produit être détourné par des développeurs, Microsoft a finalement révisé sa position. Les bidouillages réalisés par les programmeurs ont révélé une partie du potentiel du Kinect, qui rencontre par ailleurs un succès certain dans le commerce : plus de 10 millions d’exemplaires ont été écoulés depuis son lancement, l’automne dernier.
À l’heure actuelle, le SDK est en version beta et gratuit. Toutefois, sa licence interdit les usages commerciaux. Si Microsoft lâche du lest, l’entreprise américaine souhaite garder le contrôle général du dispositif et des utilisations qui en sont faites. C’était ce qu’avait rappelé Craig Davidson, directeur senior en charge du Xbox Live, lorsqu’il avait été interrogé l’an dernier par le New York Times.
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