Arrêté lundi suite à une opération de police conjointe entre le FBI et Scotland Yard, le jeune Britannique de 19 ans a finalement été mis en examen. Ryan est soupçonné par les autorités d’appartenir au collectif de hackers Lulz Security (LulzSec), qui s’est illustré dernièrement par des attaques par déni de service distribuées (DDOS) contre Sony, la CIA ou encore le Sénat américain.
Bien que le jeune homme ait été présenté comme un simple opérateur IRC par des membres de LulzSec, la police britannique pense qu’il a tenu un rôle actif en participant à des attaques informatiques contre l’association britannique de l’industrie du disque (BPI) en novembre dernier et contre le site web du bureau des attaques criminelles britannique (Serious Organised Crime Agency) en début de semaine, rapporte l’AFP.
Selon Scotland Yard, les tentatives de piratage auxquelles a participé Ryan ne se limiteraient pas à celles visant les intérêts britanniques. Il est également soupçonné d’avoir participé à des attaques contre des intérêts étrangers. L’AFP précise que le jeune homme est poursuivi pour intrusion dans des systèmes informatiques et attaque par déni de service distribuée.
Sur Twitter, LulzSec a affirmé à plusieurs reprises que Ryan ne fait pas absolument partie du collectif. Dans un message, le groupe de hackers explique que « Ryan n’est pas membre de LulzSec. Nous hébergeons l’un de nos salons de discussion sur son serveur IRC, et c’est tout« .
LulzSec ajoute ensuite dans un second message, comme une forme de provocation, « qu’il est clair que la police britannique est tellement désespérée de nous attraper qu’elle a fini par arrêter quelqu’un qui, au mieux, est vaguement en relation avec nous. Pitoyable« .
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