Rien ne va plus pour l’ancien leader des réseaux sociaux. Autrefois au centre des attentions, MySpace poursuit son inexorable déliquescence. Le site communautaire américain pourrait être cédé pour une bouchée de pain. Selon All Things Digital, le prix final devrait se situer entre 20 et 35 millions de dollars. C’est un prix 29 fois inférieur à celui déboursé en juillet 2005 par News Corp pour acheter MySpace : 580 millions de dollars.
Pour News Corporation, c’est évidemment une très mauvaise affaire. Le conglomérat médiatique avait pourtant placé de grands espoirs dans l’acquisition de MySpace. C’était sans compter l’émergence rapide de Facebook, qui est finalement passé devant au cours du premier semestre 2008. Depuis, le site fondé par Tom Anderson et Chris DeWolfe a progressivement été abandonné par les internautes.
Selon les dernières données de DoubleClick Ad Planner, MySpace a attiré 55 millions de visiteurs uniques pour 1,2 milliard de pages vues. Facebook, quant à lui, a reçu la visite de 880 millions d’internautes uniques, pour 1 000 milliards de pages vues. Par ailleurs, les dernières estimations sur la valorisation de Facebook indiquent que le réseau de Mark Zuckerberg vaut 70 milliards de dollars.
Incapable de concurrencer Facebook, MySpace avait réorienté sa stratégie l’an dernier. Le site avait été repensé de façon à se démarquer suffisamment de Facebook, en mettant notamment l’accent sur son portail de contenus. MySpace avait également signé un partenariat avec Facebook pour faciliter les allers-retours des internautes. De bonnes idées, mais qui n’auront pas été déterminantes pour sortir MySpace hors de l’eau.
Désormais, la moitié du personnel pourrait faire l’objet d’un licenciement. Si aucun accord n’est signé avec un repreneur, MySpace pourrait bien disparaitre dès cette année, voire en 2012.
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