C’est un premier palier symbolique qu’a franchi cette semaine Google+, un peu plus de quinze jour après sa présentation au public. La nouvelle plate-forme sociale de Google, qui cherche à tirer un trait définitif sur les deux tentatives ratées qu’ont été Wave et Buzz, compte désormais plus de 10 millions d’inscrits. Un nombre qui a été confirmé ce jeudi par le directeur général de Google, Larry Page.
Selon le patron de la firme de Mountain View, l’activité au sein de Google+ est très intense. Selon les chiffres qu’il a bien voulu communiquer, nous apprenons ainsi qu’un milliard d’items est partagé quotidiennement sur la plate-forme sociale. Le fameux bouton « +1 » est également très utilisé, selon l’entreprise, puisque Google recense 2,3 milliards de clics par jour.
Google+ est évidemment encore loin d’égaler Facebook, leader incontestable des réseaux sociaux. Fort de 750 millions de membres, le site américain fondé en 2004 par Mark Zuckerberg a des ressources importantes pour faire face à la moindre situation imprévue. Par ailleurs, Google+ doit encore convaincre dans la durée, au contraire de Facebook qui doit juste s’assurer que les internautes restent sur son service.
Toutefois, Google+ pourrait rapidement être plus qu’une simple épine dans le pied de Facebook. Google a prouvé qu’il était capable de concevoir un site social sobre et épuré, sans fioritures particulières. Le moteur de recherche n’a même pas eu besoin d’intégrer une fonctionnalité novatrice, qui peut souvent s’avérer très déstabilisante (à l’image de Wave, qui affichait en temps réel les messages tapés par les internautes).
Google+ se contente de reprendre les recettes du succès visibles dans d’autres réseaux sociaux. Cela va de l’ajout d’amis au partage de contenus en passant par la présence d’une page profil ou encore d’un « mur » qui liste les dernières activités de ses contacts. Des fonctionnalités classiques, mais qui ont le mérite de ne pas dépayser l’utilisateur curieux qui veut essayer autre chose.
Par ailleurs, Google+ ne propose (pas encore) tout un cas d’activités annexes comme le fait Facebook. Il n’y a pas de jeux en ligne , pas de groupes ou de pages dédiées à la gloire d’une personne, d’un produit ou de n’importe quoi. Rien n’indique que cela restera indéfiniment ainsi, mais pour le moment les flux d’information ne sont pas pollués par des éléments pas toujours intéressants.
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