Après avoir disparu des écrans radars ce week-end, la presse belge fait son retour dans l’index de Google. La firme américaine a annoncé avoir trouvé un accord avec Copiepresse, une société de gestion de droits des éditeurs de presse chargée de défendre les intérêts de plusieurs journaux belges, comme Le Soir ou La Libre Belgique. Les différents titres déréférencés sont de nouveau indexés dans le moteur de recherche.
« Nous sommes ravis que Copiepresse nous ait donné aujourd’hui [lundi, ndlr] l’assurance de pouvoir inclure à nouveau leurs sites dans notre index de recherche Google sans devoir appliquer les pénalités ordonnées par la justice » a déclaré le géant de la recherche dans un communiqué. « Nous allons donc procéder à la ré-indexation de ceux-ci le plus rapidement possible » a poursuivi le groupe, cité par La Libre Belgique.
Pour justifier l’exclusion de la presse belge de son index, Google avait évoqué l’arrêt rendu en mai dernier par la cour d’appel de Bruxelles. Le moteur de recherche avait rappelé que la justice avait confirmé un jugement rendu en première instance en 2007 l’obligeant de retirer tout contenu appartenant aux membres de Copiepresse de son service Google Actualités, sous peine de devoir payer une astreinte quotidienne de 25 000 euros.
Google a toutefois eu une interprétation extensive de l’arrêt rendu par la justice belge, en élargissant la suppression au moteur de recherche lui-même. Une décision qui a surpris, puisque le conflit opposant Copiepresse et la firme américaine se limite uniquement à Google Actualités. Copiepresse estime en effet que l’agrégateur d’actualités de Google capte une partie du trafic et des revenus destinés à la presse.
« Nous leur avons simplement réaffirmé ce qu’ils savent depuis 2007 : nous n’attaquons pas – et n’avons jamais attaqué – le référencement » de Google Search, a rappelé la secrétaire générale de Copiepresse. « Les discussions n’ont jamais concerné Google Search. Nous l’avons d’ailleurs précisé par écrit à plusieurs reprises » a-t-elle assuré, suite au règlement trouvé avec Google.
Même son de cloche chez Le Soir. « Nous voulons être référencé et nous avons d’ailleurs toujours collaboré » avec Google, a assuré Philippe Laloux, en charge du site web du journal. « On espérait que ce conflit – qu’on aurait certainement pu éviter – ne dure pas trop longtemps. Il n’y a ni gagnant ni perdant dans cette affaire, mais désormais tout revient à la normale« .
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous gratuitement à Artificielles, notre newsletter sur l’IA, conçue par des IA, vérifiée par Numerama !