Si Val-d’Europe, qui abrite Euro Disney et 1700 autres entreprises, annonce un projet de chauffage vert original mais de plus en plus en vogue. Il sera mis en place par Dalkia, filiale de Veolia Environnement et EDF, et qui prévoit d’utiliser la chaleur dégagée par un data center pour chauffer 600 000 mètres carrés de bâtiments.
Le data center sera composé de trois bâtiments, dont un seul existe aujourd’hui, fera 8 000 mètres carrés et sera donc relié au réseau conçu par Dalkia. « La chaleur dégagée par les équipements informatiques sera collectée pour chauffer les bâtiments de bureaux et d’activité du parc d’entreprises, ainsi que la future piscine intercommunale » annonçait Val-d’Europe en 2010. Il devrait ainsi éviter l’émission de 5 400 tonnes de CO2 par an.
C’est une pratique de plus en plus répandue. Ainsi, Facebook a construit son data center de Prineville dans l’Oregon en suivant le programme LEED (Leadership in Energy and Environmental Design). Le centre n’utilise pas de gros systèmes de ventilations, gourmands en énergie, et le géant du réseau social a breveté un système d’alimentation des serveurs lui permettant d’économiser 12% d’électricité. Durant les mois les plus froids de l’année, il sert également à chauffer des bureaux. En Suisse, comme le rappelle 01net, un centre est utilisé pour chauffer une piscine et un autre est refroidi par la mer à Helsinki. Microsoft, de son côté, propose d’installer des mini data centers dans les maisons ou les immeubles pour réchauffer les habitations. Le même système utilisé à Val-d’Europe pourrait donc arriver dans nos maisons dans quelques années.
Néanmoins, comme le rappelle Greenpeace, de gros progrès restent à faire pour que nos données aient le minimum d’impact sur l’environnement.
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