News Corporation a très mal géré MySpace, acquis en 2005 pour 595 millions de dollars. C’est ce qu’a admis le PDG du groupe de médias et de communication, Rupert Murdoch, lors d’une assemblée générale des actionnaires. L’homme d’affaires regrette de ne pas l’avoir vendu un mois plus tard pour une somme très élevée.

Le destin de MySpace aurait-il pu être différent ? Lors de l’assemblée générale des actionnaires de News Corporation, un important groupe de médias et de communication, Rupert Murdoch a reconnu que le dossier du réseau social a été particulièrement mal géré par ses équipes. Racheté en 2005 pour 595 millions de dollars, il a finalement été cédé cette année pour une bouchée de pain : 35 millions de dollars.

« Pour ce qui est de MySpace, tout le monde trouvait que c’était fantastique. J’ai fait une énorme faute : alors qu’on avait payé 595 millions de dollars, on aurait pu le vendre 6 milliards de dollars un mois plus tard. Ensuite on l’a mal géré de toutes les façons possibles » a admis l’homme d’affaires. Depuis, un écrémage des effectifs a eu lieu. « Aucune des personnes concernées ne fait encore partie du groupe« .

L’effondrement de MySpace coïncide avec la montée en puissance de Facebook. Le jeune réseau social, qui s’est d’abord diffusé dans les grandes écoles et les universités, s’est montré beaucoup plus novateur, dynamique et attractif que le site communautaire fondé en 2003 par Tom Anderson et Chris DeWolfe. C’est finalement au cours du printemps 2008 que les courbes de fréquentation des deux sites se sont croisées.

Pour survivre, MySpace avait redéfini ses objectifs en 2010 pour sortir d’une compétition impossible à remporter face à Facebook. En se démarquant suffisamment de son rival, MySpace espérait séduire à nouveau son ancien public et de nouveaux internautes, avec des fonctionnalités absentes du site de Mark Zuckerberg. Peine perdue, puisque MySpace a finalement signé un partenariat avec Facebook.

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