Présent dans de nombreux pays du monde, Facebook a encore quelques pays qui font de la résistance, à commencer par la Chine. Mais Mark Zuckerberg a expliqué qu’il n’y avait pas d’urgence à percer sur le marché chinois.

Lancé en 2004 aux Etats-Unis, Facebook est aujourd’hui bien implanté dans des dizaines de pays à travers le monde. Le réseau social revendique plus de 800 millions d’utilisateurs actifs, dont la grande majorité (75 %) provient de l’étranger. En France, selon l’outil publicitaire du réseau social, il y a plus de 23 millions d’individus qui sont désormais inscrits sur le site.

Si Facebook a su au fil du temps conquérir les internautes occidentaux, il est encore assez peu présent dans certains pays. Au Brésil, en Chine, au Japon ou en Russie, le site communautaire fondé par Mark Zuckerberg est encore minoritaire, à cause de concurrents locaux très bien implantés. Citons en particulier Mixi au Japon, Vkontakte en Russie, Orkut au Brésil ou encore Renren en Chine.

La faible visibilité de Facebook dans ces pays, qui comptent à eux quatre plusieurs centaines de millions d’internautes, n’inquiète pourtant pas Mark Zuckerberg. S’exprimant sur le cas chinois, qui est incontestablement le pays le plus difficile à conquérir des quatre, le fondateur du réseau social américain a fait savoir qu’il n’était pas vraiment pressé de percer sur ce marché.

« Pour le moment, il y a encore tellement d’espace pour se développer dans de nombreux autres pays (que la Chine) que ce n’est tout simplement pas la première chose qui nous préoccupe » a-t-il estimé, dans un entretien accordé à la chaîne de télévision américaine PBS. Le plus urgent, selon lui, est de se consolider dans les pays où Facebook est déjà installé et de poursuivre son développement.

Pourquoi Facebook laisse-t-il de côté un marché dont le nombre d’internautes est estimé aux alentours de 500 millions ? À en croire Sheryl Sandberg, directrice d’exploitation au sein du groupe, ce sont les conditions imposées par les autorités chinoises qui constituent le principal frein. « C’est le choix du gouvernement: nous n’y sommes pas accessibles parce qu’il a choisi que nous ne soyons pas disponibles« .

À terme, le réseau social américain finira par faire son entrée en Chine. « Si notre mission est de connecter le monde entier […], on ne peut pas connecter le monde entier et pas la Chine » a expliqué Sheryl Sandberg. Reste à savoir si les internautes chinois seront séduits par Facebook puisque ces derniers ont déjà accès à un site communautaire qui lui ressemble fortement.

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