Selon une étude du cabinet Strategy Analytics relayée par Cnet.com, 12 % des foyers américains passent par leur console de jeux vidéo pour regarder des films, des séries TV ou des vidéos en ligne sur leur téléviseur. Ce qui fait des consoles Xbox 360 et autres Playstation 3 les premiers vecteurs de télévision connectée, devant les ordinateurs relié à l’écran plat. 65 % des possesseurs d’une console Xbox 360 âgés de moins de 25 ans l’utilisent pour regarder des contenus audiovisuels sur Internet.

En France, la situation est radicalement différente. Ce sont les FAI qui sont en position de force pour la VOD avec les box ADSL introduites pour la première fois sur le marché par Free en octobre 2002, et imitées depuis par tous les opérateurs. C’est toute la bataille pour la connectivité à l’écran que se livrent les opérateurs télécom d’un côté, les constructeurs de consoles de jeux vidéo d’un autre, et les fabricants de téléviseurs au centre. Tous veulent imposer leurs propres services de télévision connectée, et voient débarquer une nouvelle concurrence avec les Google TV et autres Apple TV qui auront pour elles une interaction parfaite avec les autres univers de l’utilisateur.

En 2010, Xavier Niel lui-même avait anticipé une possible mort de la Freebox, en tout cas dans sa forme actuelle. « On voit arriver de nouveaux acteurs qui fabriquent des boitiers : le nouveau décodeur d’Apple, qui sort en fin d’année, la GoogleTV d’Android qui arrive prochainement, et les téléviseurs connectés. D’ici 15 à 20 ans, ces équipements auront fait disparaître le concept de box du marché français et il est vraisemblable que la télévision devienne un bien de consommation quasi  » jetable « . Parallèlement, il est tout aussi évident qu’on continuera à s’abonner à un opérateur pour accéder aux services et contenus fournis par ces boîtiers« .

A moins que la Freebox ne devienne elle-même un boîtier Android TV ?

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !