À l’occasion des élections présidentielles de 2012, l’April prépare un questionnaire à l’attention des candidats. L’association en charge de la défense et de la promotion du logiciel libre veut pousser les prétendants à se positionner sur différents sujets en lien avec les libertés numériques.


Dans quelques mois, les électeurs français seront appelés à désigner le prochain président de la République. Alors que les candidatures se sont multipliées ces dernières semaines, l’association de promotion et de défense du logiciel libre (April) a décidé de réactiver l’initiative Candidats.fr. Le but ? Interroger les prétendants sur leurs intentions en matière de logiciels libres et de libertés numériques.

Plusieurs thèmes seront soumis aux candidats à la présidentielle, par le biais d’un questionnaire. Cela va de l’état actuel du droit d’auteur en France aux verrous numériques (DRM – Digital Rights Management), en passant par les brevets logiciels, l’interopérabilité, la vente liée et l’éducation des plus jeunes. Variés et complexes, ces sujets permettront de pousser le candidat à ce positionner avant les élections.

Tous les candidats ne répondront évidemment pas favorablement à l’initiative de l’April. Lors des élections présidentielles de 2007, l’April avait toutefois obtenu une réponse de huit des douze candidats sélectionnés pour le premier tour. Il s’agissait de François Bayrou, Olivier Besancenot, José Bové, Marie-George Buffet, Jean-Marie Le Pen, Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy et Dominique Voynet.

Pour l’heure, l’April indique avoir repris le questionnaire de 2007 afin de le mettre à jour. Car depuis quatre ans, le paysage numérique a fortement évolué : il y a bien sûr eu les votes des lois Hadopi et Loppsi, qui ont fortement clivé les positions des uns et des autres. Citons également le développement du mouvement des données ouvertes (open data) ou le développement de systèmes ultra fermés (comme Apple).

D’autres sujets pourraient également être abordés par l’April, même si certains ne sont pas directement liés aux libertés numériques ou aux logiciels libres. Citons l’enjeu de la neutralité du net, l’arrivée des téléviseurs connectés qui font entrer le CSA dans la danse de la régulation du net, le développement du très haut débit (filaire et 4G), le poids pris par Google, l’explosion des réseaux sociaux ou encore le développement de l’informatique en nuage (cloud computing).

L’April indique que le questionnaire sera finalisé au début de l’année prochaine. L’initiative lancée par l’April a démarré en 2007, avec l’élection présidentielle et les législatives qui ont suivi. Elle s’est renouvelée lors des municipales et des cantonales (2008), des européennes (2009), des régionales (2010) et des cantonales (2011).

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