Hier, nous parlions sur Numerama de la rubrique « physibles » ajoutée par The Pirate Bay pour encourager au téléchargement et au partage de modèles en 3D à imprimer. Le site qui s’est rendu célèbre pour l’indexation de fichiers BitTorrent accompagne ainsi cette forme de « révolution communiste » dont nous avions parlé dès 2008 en voyant poindre les premières imprimantes d’objets accessibles à un public d’amateurs éclairés.
Nous ne sommes encore qu’aux balbutiements de l’impression 3D, mais c’est probablement la technologie qui promet le plus de modifier le plus nos façons de consommer. Elle ouvre le champ des possibles, notamment pour les hackerspaces qui pourront s’équiper d’imprimantes plus sophistiquées capables de produire autre chose que de simples objets en plastique. Des collaborations vont naître pour améliorer certains designs, combiner des talents et partager les meilleures créations sans qu’aucun industriel ne soit impliqué dans le processus créatif. C’est l’open-source appliqué aux objets du quotidien.
C’est aussi un champ probable de nouvelles procédures en violation de droits de la propriété intellectuelle qui s’ovre. Nous avons déjà vu la première affaire avec Paramount qui a interdit la reproduction du cube de Super 8, et il n’est pas impossible que les maisons de disques aussi s’inquiètent de nouveau de la copie physique de leurs disques.
En témoigne cette vidéo dans laquelle on peut voir une chanson gravée sur un disque en plastique, et lue sur un appareil Fisher-Price. En l’espèce, il s’agit de la chanson « Still Alive » tirée de la bande originale du jeu Portal. Le disque (imprimé) peut être acheté sur le site ShapeWays, pour près de 40 euros.
https://youtube.com/watch?v=ElAJJnSvQtk%3Frel%3D0
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.