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Peut-être avez-vous déjà été confronté à cette nouvelle forme d’escroquerie baptisée « ransomware ». L’écran de l’ordinateur se fige et un message apparaît en gros, pour réclamer le paiement d’une prétendue amende infligée par la police ou la gendarmerie.
En fin d’année dernière, un virus s’est ainsi largement répandu en France, qui provoquait l’affichage en plein écran d’un message réclamant le paiement de 200 euros pour « débloquer votre ordinateur« . Avec entête de la gendarmerie nationale, le ransomware affirmait que l’utilisateur s’était rendu coupable de différentes infractions, dont le fait de « partager des fichiers multimédia en infraction avec les droits d’auteur« .
« Si vous ne payez pas (dans les 3 jours impartis), votre ordinateur sera confisqué et votre cas sera soumis au tribunal« , continuait le message. Le rançonné était alors invité à payer l’amende avec des bons Ukash ou Paysafecard. Même si l’ensemble ne paraissait pas crédible, la panique et la peur du gendarme ont pris le dessus chez beaucoup d’internautes.
Or le phénomène des « ransonware » prend une ampleur telle qu’elle inquiète les autorités policières. La semaine dernière, des agents de 14 états membres de l’Union Européenne concernés par des ransomwares du même acabit se sont rendus aux bureaux d’Europol à La Haye pour une réunion au sommet. Ils y ont rencontré des représentants d’Interpol, Europol, Eurjust et des industriels, pour discuter des actions qui peuvent être entreprises et partager leurs expériences.
« Les ransomware sont un gros business, qui génère des millions d’euros pour les groupes de crime organisé« , assure Europol. « Cet argent est alors utilisé pour financer d’autres activités criminelles à travers le monde. Combattre ce type de logiciel malicieux ne permet pas seulement aux internautes de naviguer sur Internet avec plus de sécurité, mais permet aussi d’aider à combattre le crime organisé« .
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