Le maire d’une petite commune allemande a décidé de prendre sa carte du Parti Pirate, faisant d’Eixen la première commune pirate de l’histoire.

Ca y est, le Parti Pirate est aux responsabilités. A une échelle très locale. Le Welt raconte que le maire de la petite commune de Eixen, dans l’extrême nord de l’Allemagne, a décidé de s’afficher sous la bannière du Parti Pirate. André Bonitz, 41 ans, avait été élu sans étiquette dans sa commune de 764 habitants.

« Pour les citoyens eux-mêmes rien ne change« , prévient le Parti Pirate. « Mais le maire nouvellement converti a annoncé le lancement de rencontres pirates régulières ouvertes à chacun, où les gens pourront discuter avec lui et les autres pirates directement« .

André Bonitz explique qu’il a a apprécié l’ouverture et l’organisation du Parti Pirate, même s’il reconnaît que la jeune formation politique manque encore d’expérience. « Bien sûr, il faut voir que les réponses sont insuffisantes sur beaucoup de choses« , dit-il. Mais il pense que le fonctionnement du Parti Pirate est adapté à la gestion de la petite commune, et que le type de réponses apportées aux questions numériques peut s’appliquer à d’autres problématiques.

Pour le Parti Pirate, ce premier maire arrive comme un symbole au moment où la formation s’installe en quatrième force politique en Allemagne. Le week-end dernier, le Piraten Partei a encore réalisé un score de 8,2 % aux élections législatives du Land de Schleswig-Holstein, ce qui lui permet d’y envoyer 6 élus. Avant cela, le Parti Pirate allemand avait déjà remporté 9 % des voix à Berlin, et 7,5 % dans la Sarre.

Au niveau national, les sondages placent le Parti Pirate en quatrième force politique du pays, juste derrière les Verts :

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !