Depuis l’élection présidentielle de 2007, l’April va à la rencontre des Français sollicitant un mandat politique afin de les sensibiliser aux enjeux du logiciel libre. Des opérations ont ainsi été conduites à chaque grand scrutin, comme les municipales (2008), les cantonales (2008 et 2011), les européennes (2009) et les régionales (2010). Sans oublier les législatives de cette année.
Tandis que les deux tours auront lieu les 10 et 17 juin, l’April a fait un point d’étape lundi en annonçant la signature du pacte du logiciel libre (.pdf) par plus de 200 candidats. Selon le compteur de l’association, ils sont même 238 à y adhérer. Et sans grande surprise, les formations politiques classées à gauche sont les plus actives sur ce terrain.
138 candidats d’Europe Écologie – Les Verts soutiennent ainsi le pacte du logiciel libre. Ils sont 9 à le faire au Front de Gauche et 6 au Parti Socialiste. Le Parti Pirate est également très présent, puisque 48 candidats sur les 101 ont d’ores et déjà indiqué soutenir la démarche de l’April. Aucun candidat de l’UMP, du Nouveau Centre ou du Modem n’a signé – pour l’instant – le pacte.
« J’ai conscience que le travail des acteurs du logiciel libre participe à la préservation des libertés fondamentales à l’ère du numérique, au partage du savoir et à la lutte contre la fracture numérique. Il constitue également une opportunité pour le public mais aussi pour l’indépendance technologique et la compétitivité de la France et de l’Europe« , peut-on lire dans le pacte.
« Le logiciel libre est un bien commun à protéger et à développer. Son existence repose sur le droit pour un auteur de divulguer son logiciel avec son code source et d’accorder à tous le droit de les utiliser, les copier, les adapter et les redistribuer, en version originale ou modifiée« , poursuit le pacte.
« Je m’engage donc à encourager les administrations, établissements publics et collectivités territoriales à
développer et utiliser prioritairement des logiciels libres et des standards ouverts ; Défendre les droits des auteurs et des utilisateurs de logiciels libres, notamment en demandant la modification de toute disposition légale fragilisant ces droits et en m’opposant à tout projet ou proposition qui irait dans ce sens« .
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