En marge d'une conférence sur la présentation des résultats d'Iliad, Xavier Niel indiquait en décembre dernier que son "groupe pourrait envisager de développer un réseau d'une centaine de boutiques en France". Six mois plus tard, l'objectif est évidemment loin d'être rempli. Seuls sept "Free Centers" sont sortis de terre. Et le huitième, situé à Paris, vient tout juste (.pdf) d'ouvrir ses portes.
Occupant un espace de 600 mètres carrés, la nouvelle boutique parisienne est présentée comme un "vaisseau amiral" qui doit permettre à ceux n'ayant pas choisi de s'abonner à l'une des deux offres par Internet de sauter le pas en franchissant les portes de ce nouveau Free Center. Mais cette boutique ne se limite pas qu'aux formules de téléphonie mobile. Les abonnés à Internet sont aussi pris en charge.
Pour Maxime Lombardini, ce Free Center répond à un double objectif : tout d'abord rassurer les clients potentiels avec une implantation physique, qui offre l'occasion d'avoir un conseiller de l'opérateur en face, et non pas uniquement un site web et des téléconseillers au téléphone. Ensuite, "contrer l'image du low cost", selon les propres mots du directeur général d'Iliad, en ayant une boutique à l'ambiance soignée.
En dehors de la boutique parisienne, Free a déjà ouvert des espaces à Angers, Dunkerque, Laval, Le Havre, Mulhouse, Rouen et Troyes. D'ici fin 2012, l'opérateur compte être à la tête d'une vingtaine de boutiques, notamment à Lorient, Pau et Valenciennes, jugeant qu'il est essentiel d'avoir une "présence de la marque au niveau physique". Mais pas question de rattraper la concurrence dans ce secteur.
À titre de comparaison, France Télécom compte 1200 boutiques à travers le territoire. SFR arrive derrière, avec 860 espaces, et Bouygues Télécom ferme la marche avec 650 magasins. La Poste reste toutefois le champion incontesté de la couverture du territoire, puisque la société s'appuie sur son réseau d'agences, plus de 10 000, pour présenter ses offres mobiles.
Une galerie du Free Center parisien est disponible à cette adresse.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !
