L'omission mérite d'être relevée, bien qu'elle ne soit en réalité pas du tout surprenante. Dans un communiqué publié lundi, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) s'est attardée sur les réseaux sociaux ayant mis en place des mécanismes protégeant la vie privée de leurs membres. Sont citées des plates-formes comme Diaspora, Famicity ou Yoocasa… mais pas Facebook.
Rien d'étonnant. Le site communautaire fondé par Mark Zuckerberg et quelques amis défraie souvent la chronique. Facebook est impliqué dans de nombreuses controverses liées à la confidentialité des données personnelles. Ce n'est que par la médiatisation des polémiques que le réseau social a progressivement revu sa politique, sans jamais satisfaire toutes les demandes.
Ce manque d'effort, la CNIL le sanctionne aujourd'hui en mettant en avant d'autres services qui remplissent les mêmes offices que la solution américaine. "La CNIL tient à souligner la démarche entreprise par certains réseaux sociaux tel que le réseau social Famicity qui s'est engagé à suivre l'ensemble des règles protectrices de la vie privée émises par le G29", écrit la commission.
"L'initiative du réseau social Diaspora peut également être soulignée. Il s'agit d'un réseau social libre où le contrôle des données personnelles par les utilisateurs est a priori garanti par plusieurs techniques", poursuit l'autorité de régulation, qui valide également les pratiques de réseaux sociaux dédiés aux mineurs : Mondokiddo, Le Mini Réseau, l'Univers de Wilby ou encore Yoocasa.
Sans jamais le désigner nommément, la CNIL invite Facebook "à s'inspirer de ces bonnes pratiques et propose de les accompagner vers une meilleure conformité", afin que les règles définies (.pdf) il y a trois ans par le groupe des CNIL européennes soient enfin respectées. Une invitation qui s'adresse également à d'autres plates-formes, comme par exemple Google+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !