Microsoft n'y coupera pas. Le géant des logiciels devra passer à la caisse pour avoir omis de présenter l'écran de choix du navigateur suite au déploiement du service pack 1 de Windows 7. C'est ce qu'a confirmé le commissaire européen en charge la concurrence. L'amende pourrait atteindre plusieurs centaines de millions d'euros.

La décision de la Commission européenne est prise. Bruxelles sanctionnera bien Microsoft dans le cadre de l'enquête visant à déterminer si le géant américain des logiciels a violé ses engagements à son égard, suite à l'affaire du système de choix du navigateur web dans Windows. C'est ce qu'a annoncé mardi le commissaire européen en charge de la concurrence, Joaquín Almunia.

L’Espagnol n'a toutefois pas voulu dire le niveau de sanction qui attend Microsoft. On sait en revanche la peine maximale que peut prononcer la Commission européenne : l'amende peut atteindre jusqu'à 10 % du chiffre d'affaires annuel de la société incriminée. Dans le cas de Microsoft, inutile de dire qu'une telle amende, si elle venait à être ordonnée, se chiffrerait en millions d'euros.

La future sanction qui s'appliquera à Microsoft fait suite à la réouverture du dossier des navigateurs web dans Windows. Bruxelles a en effet découvert que la fonctionnalité a disparu suite à la publication du service pack 1 de Windows 7. Microsoft a immédiatement transmis ses excuses, expliquant que l'absence de l'outil a été causée par un souci technique.

"De février 2011 à aujourd'hui, des millions d'utilisateurs de Windows dans l'Union européenne pourraient ne pas avoir vu l'écran de choix du navigateur web. Microsoft a récemment reconnu que cette fonctionnalité n'a pas été affichée au cours de cette période", écrivait alors la Commission. Cet écran de choix a pour objectif de contrebalancer la position d'Internet Explorer, fourni par défaut, en proposant d'autres navigateurs web.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.