Depuis 2010, Facebook affiche un bouton "j'aime" sous chaque publication et sur chaque page afin de permettre aux utilisateurs d'indiquer les contenus qu'ils ont appréciés. Pour le réseau social, c'est un bon moyen de suivre les centres d'intérêts de ses membres, en particulier hors de ses murs. En effet, le bouton j'aime est exportable et de nombreux sites web l'ont adopté.
Dans les prochaines semaines, Facebook devrait très bientôt se doter d'un nouveau bouton d'interaction. Et malgré les demandes répétées de certains usagers, il ne s'agira pas d'un bouton "je n'aime pas". Le site communautaire compte plutôt déployer une nouvelle fonctionnalité qui intéressera d'abord les entreprises soucieuses de connaître le potentiel de séduction de leurs produits.
Selon Reuters, Facebook est en train de tester un bouton "je veux" ("want") qui doit permettre à l'internaute de créer une liste de souhaits de biens qu'il aimerait acquérir. Pour l'heure, le réseau social travail avec sept entreprises, dont Pottery Barn (chaîne de meubles) et Victoria's Secret (lingerie). Mais à terme, le site communautaire compte bien attirer à lui un maximum de sociétés.
Une fois la liste de souhaits faite, l'utilisateur peut se rendre directement sur le site web de l'entreprise via des hyperliens et y finaliser ses achats. La liste peut également être partagée avec ses proches, à en croire le communiqué. Cela peut par exemple avoir son intérêt lors des fêtes de fin d'année, pour permettre à la famille et aux amis de taper juste au moment des cadeaux de Noël.
Soucieux de redresser la barre en bourse et de retrouver la confiance des investisseurs, Facebook s'efforce depuis plusieurs semaines de démontrer la pérennité de son modèle économique et sa capacité à trouver de nouvelles sources de financement. Le réseau social travaille ainsi sur un accès payant dédié aux entreprises, en échange de quoi ces dernières auront accès des fonctionnalités avancées.
L'installation prochaine d'un bouton "je veux" permettra au site américain de faire un pas supplémentaire en direction du commerce électronique, en apparaissant comme un intermédiaire d'un nouveau genre entre le client et le commerçant. Il reste à savoir quand un tel dispositif sera mis en place et si l'utilisateur aura la possibilité de masquer tout ou partie de son activité de consommateur, pour préserver sa vie privée.
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