Depuis son ouverture au public en 2006, Facebook a essuyé un nombre incalculable de critiques et été au cœur d'innombrables controverses. Mais force est de reconnaître que sur le plan technique, le site fait rarement défaut. Si des interruptions de service peuvent évidemment survenir, le dernier incident majeur remontant à juin, la disponibilité du réseau social est globalement satisfaisante.
Mais jeudi soir, le site communautaire a fait défaut. Pendant quelques heures, de nombreux internautes situés pour la plupart en Europe de l'Ouest ont signalé sur Twitter avoir eu les plus grandes difficultés pour se connecter à Facebook. En France, des utilisateurs ont aussi fait savoir qu'ils ne parvenaient pas à accéder au réseau social pendant une partie de la soirée.
La raison ? Facebook "a procédé plus tôt dans la journée à une modification du DNS (Domain Name System) dans le cadre d'un test d'optimisation du trafic, et ce changement a eu pour conséquence de diriger temporairement certains utilisateurs dans de mauvaises directions", selon un communiqué du site adressé peu après à The Next Web.
Facebook assure que le souci a été immédiatement détecté par ses équipes et résolu dans la foulée. Néanmoins, il a fallu un certain temps pour que les effets de la correction soient ressentis par l'ensemble des internautes situés en Europe de l'Ouest. Il a fallu faire preuve de patience, le temps que l'annulation de la modification du DNS soit effective pour tous.
À cette occasion, le réseau social a démenti les informations sur Twitter laissant entendre que le site a été victime d'une attaque informatique. Des internautes se revendiquant de la mouvance Anonymous ont en effet affirmé être à l'origine de l'incident qui a touché Facebook. C'est notamment le cas d'un certain AnonymousOwn3r, qui a revendiqué la campagne DDOS.
Ce n'est pas la première fois qu'AnonymousOwn3r affirme être à l'origine d'un incident frappant une entreprise de premier plan. En septembre, l'internaute avait affirmé avoir fait tomber le bureau d'enregistrement américain GoDaddy. La société avait démenti les allégations de l'internaute, la cause étant un incident interne.
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