Que deviennent les travaux sur la labellisation des moyens de sécurisation, débutés il y a bientôt trois ans ? Manifestement, le sujet dépasse très nettement les limites des missions de l'Hadopi. Dans son rapport d'activité, la Haute Autorité explique que "les problématiques liées à la sécurisation de l'accès à Internet doivent s'inscrire dans une approche globale".
Faut-il comprendre que cette mission est aujourd'hui dans une impasse ? En tout cas, celle-ci peine à progresser et à formuler la moindre proposition pratique pour l'internaute désireux de suivre les recommandations de la Haute Autorité pour sécuriser son accès à Internet. D'ailleurs, la Hadopi juge que d'autres acteurs ont les compétences pour remplir cette mission.
Aux dernières nouvelles, le lab Réseaux & Techniques "a réfléchi au développement d’un outil de contrôle polyvalent, capable d’accueillir des modules susceptibles de filtrer des contenus ne portant pas uniquement sur des œuvres protégées par un droit de propriété intellectuelle", explique le rapport d'activité de la Hadopi, présenté ce mercredi.
Les travaux sur la labellisation des moyens de sécurisation ont commencé lorsque ce dossier a été confié au professeur Michel Riguidel. Depuis le premier brouillon que nous avions révélé en juillet 2010, la Haute Autorité a publié une seconde version du document en avril 2011, avant que le chercheur ne décide de (ou ne soit invité à) terminer là sa mission.
Le dossier a alors été transmis au lab Réseaux & Techniques, sous la direction de Jean-Michel Planche. Celui-ci a préféré quitter le navire à la fin de son contrat en ne le renouvelant pas. C'était début février. Depuis, aucune communication n'a été réalisée sur l'avancée des travaux. Les explications contenues dans le rapport d'activité laissent à penser que le sujet est au point mort.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !