Le 29 octobre dernier, Google a présenté deux nouveaux appareils pour accompagner sa très appréciée tablette Nexus 7 : d'un côté, une tablette 10 pouces, la Nexus 10, et de l'autre un smartphone sous Android, le Nexus 4, que le prix de de 299 euros rend particulièrement intéressant. Or très rapidement, Google a été dépassé par le nombre des commandes, et les deux appareils sont affichés en rupture depuis de très nombreuses semaines. Pire, certains clients qui avaient pu commander le Nexus 4 attendent toujours d'être livrés, notamment en Grande-Bretagne.
Ces derniers jours, le directeur de Google pour la Grande-Bretagne et l'Irlande, Dan Cobley, a donc été pris d'assaut sur Google+, par de nombreux clients qui exigent de la firme qu'elle livre enfin des explications et communique une date de livraison pour ceux qui attendent toujours leur Nexus 4.
En réaction, Dan Cobley a finalement publié samedi une réponse, dans laquelle il présente les excuses de Google, mais n'hésite pas à mettre la responsabilité sur le dos de son fournisseur LG, qui fabrique le Nexus 4 :
Cher vous tous,
Je sais que ce que vous vivez est inacceptable et nous travaillons nuits et jours, sept jours sur sept, pour résoudre ce problème. Les livraisons par le fabricant sont rares et irrégulières, et notre communication n'a pas été la bonne.
Je peux vous présenter des excuses sans réserve pour notre service et nos échecs de communication dans ce processus.
Je suis optimiste sur le fait que nous serons en mesure de partager des informations positives d'ici peu, mais je ne veux pas causer davantage de déception en prenant un engagement jusqu'à ce nous soyons 100 % sûrs d'être capables de le respecter.
J'ai conscience que les gens qui ont commandé le Nexus 4 si tôt ont parmi nos utilisateurs les plus engagés et les plus loyaux, et nous faisons tout ce que nous pouvons pour rétablir les choses.
De son côté, LG avait expliqué les problèmes de rupture d'approvisionnement par le succès "extrêmement populaire" du Nexus 4. Un analyste de IHS s'était lui demandé s'il ne s'agissait pas d'une rupture organisée, pour démontrer à quel point le smartphone Android était demandé, et ainsi voler la vedette médiatique à l'iPhone 5 d'Apple. Mais la colère est telle, et l'attente dure tellement, que cette théorie du complot semble aujourd'hui peu probable.
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