Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a assoupli les conditions dans lesquelles les chaînes de télévision et les stations de radio peuvent mentionner à l'antenne les réseaux sociaux. Cependant, la référence nominative doit être ponctuelle, discrète et servir de base à l'information. Il est interdit de mentionner des sites communautaires à des fins promotionnelles ou d'incitation à s'y connecter.

C'est une révision bienvenue. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a publié vendredi de nouvelles recommandations relatives à la mention des réseaux sociaux dans les programmes de télévision et de radio. Désormais, il sera possible de citer Facebook et Twitter mais à la condition de suivre un certain nombre de principes liés à la réglementation de la publicité.

"Le Conseil admet la référence nominative à un réseau social lorsqu'elle indique la source d'une information ou d'un témoignage, ainsi que le renvoi du public vers un social s'il est ponctuel et discret, ne revêt pas de caractère promotionnel et est exempt d'incitation appuyée à se connecter", écrit l'autorité administrative, qui admet que l'évolution des pratiques des téléspectateurs nécessitait un assouplissement des règles.

Mais quid des chaînes de télévision et des stations de radio souhaitant signaler à l'antenne les pages Facebook et Twitter de leurs émissions ? Est-ce qu'une telle mention revêt un caractère promotionnel ? La distinction sera sans doute difficile à établir, surtout sur les responsables d'une émission s'arrangent pour que cette promotion soit enrobée par exemple d'un appel à témoignages.

Lorsque le CSA interdisait aux chaînes de télévision et aux stations de radio de citer les réseaux sociaux à l'antenne, estimant qu'il s'agissait alors d'une publicité clandestine, ces dernières ont contourné la décision de l'autorité administrative en passant par les codes de ces réseaux. Ainsi, dans le cas de Twitter, l'émission Mots Croisés affichait des hashtags, faisant ainsi référence de façon évidente au site américain.

En revanche, les autres règles fixées par le CSA sont très claires : insérer le nom d'un réseau social dans le titre d'un programme ou afficher les marques déposées par un site communautaire "sont contraires à l’interdiction de la publicité clandestine", tout comme la visualisation "des facteurs d’images et des signes distinctifs qui sont habituellement associés" au réseau social en question.

"En effet, les réseaux sociaux sont des marques exploitées par des sociétés commerciales et ne peuvent donc déroger à cette interdiction en l’état actuel des textes", conclut le Conseil supérieur de l'audiovisuel.

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